Brigitte Dagnault
Vice-présidente adjointe, Marketing pour le Canada, Financière Sun Life
« On n’a qu’une vie à vivre et on doit la vivre pleinement. Le Défi s’inscrit dans ma façon de vivre en général. »
Colorée et énergique, Brigitte Dagnault vit sa vie comme si elle pouvait se terminer à tout moment. C’est ce qui motive la plupart de ses choix et de ses décisions. Dotée d’un sens aigu des affaires, elle est vice-présidente adjointe, marketing, Canada, pour la Sun Life. Passionnée de communication, elle innove sans cesse afin d’améliorer l’impact et la présence de l’entreprise dans ses marchés. Ambassadrice de l’Expérience Leucan depuis 2018, elle voit les Audacieuses comme une occasion de renouveau.
Brigitte Dagnault n’a pas l’habitude de faire les choses à moitié. « Depuis toujours, j’ai un côté un peu casse-cou. J’aime repousser les limites et remettre en question le statu quo. » Aussi, elle accepte de relever le Défi têtes rasées Leucan avec une volonté de vivre l’expérience à fond : se faire raser à la peau. « On n’a qu’une vie à vivre et on doit la vivre pleinement. Le Défi s’inscrit dans ma façon de vivre en général. »
« Je veux vivre l’expérience complète. Quand les enfants sont malades, ils perdent complètement leurs cheveux. Je veux essayer de me mettre dans leur peau le plus possible, en sachant très bien que, moi, je ne suis pas malade. Si on laisse un peu de cheveux, ça donne un côté cool ! Plein de vedettes le font. Je ne le fais pas pour être cool, mais pour attirer l’attention sur Leucan et sa merveilleuse mission. »
Quand elle marchera dans la rue ou qu’elle fera ses courses, elle sait que les gens se retourneront vers elle, porteront sur elle un regard curieux, peut-être insistant. « Ce sera l’occasion de sensibiliser encore plus à la cause. J’ai le goût de vivre ça. » Pour amasser des sous, pour sensibiliser et inspirer les gens à faire pareil.
Bye bye, grande rousse !
Brigitte Dagnault est grande, a de longs cheveux roux et des yeux verts perçants. « Souvent, on me reconnaît à mon look. Brigitte ? Ah oui ! la grande rousse ! Ça fait involontairement partie de mon branding. Sur le coup, je trouvais que ça ne faisait pas de sens de me raser les cheveux. On ne pouvait pas me demander ça ! » Son hésitation a duré moins de 24 heures. En soirée, son conjoint l’a convaincue. Il lui a dit : « Si tu ne le fais pas, tu vas tellement le regretter ! Quand la campagne va être lancée, tu vas te trouver lâcheuse et tu vas t’en vouloir de ne pas en faire partie ». Il avait raison. « J’étais incapable de refuser. »
Repartir à neuf
La gestionnaire ne craint pas de perdre ses cheveux, au contraire. Elle se questionne plutôt sur cette opportunité qui lui est donnée de repartir à neuf. « J’ai beaucoup de cheveux blancs, vais-je continuer à les teindre ? Depuis quelques temps, j’utilise des produits de beauté naturels, je mange bio… Cesser de me teindre les cheveux serait l’ultime étape de ce virage. C’est une occasion en or d’oser. »
Ce changement de look ne sera pas superficiel, mais plutôt l’amorce d’un renouveau plus profond, croit-elle. « Je le vois comme une occasion de me réinventer. J’ai une amie qui a fait le défi il y a quelques années. Ça l’a amenée à ses poser de nombreuses questions, à prendre un virage plus naturel, plus authentique. Je suis fébrile de voir ce que ça va m’apporter. Je suis certaine d’en tirer du bon ! »
Une fille de gang
« Je suis une fille de gang ! C’est un gros plus pour moi de me faire raser avec d’autres femmes. Je ne pense pas que j’aurais eu le guts de le faire toute seule. En groupe, ça donne un petit peu de courage. J’espère qu’on pourra se crinquer, se motiver et échanger sur l’impact qu’a eu notre geste autour de nous. »
Sa seule inquiétude ? Avoir froid. « Comme j’ai tout le temps froid, je me dis que je vais probablement devoir dormir avec une tuque. Pour mes réunions virtuelles, je devrai aussi me trouver une belle tuque ou un joli chapeau chaud. Pour le reste, je pense que ça va être génial. »
Exceptionnellement, celle qui préfère rester dans l’ombre accepte donc d’être sous la lumière. « Je préfère vraiment faire briller les autres et je déteste me faire prendre en photo. Mais je me dis que ce n’est pas moi que je mettrai de l’avant, c’est la cause. Je le vis comme une expérience unique, once in a lifetime ! »