Sophie Ducharme

Vice-présidente, offre conseil distinctive, gestion privée/entreprises, Banque Nationale du Canada

« Dans la vie, il faut oser et ne pas passer à côté d’opportunités comme Les Audacieuses. La vie est trop courte pour les regrets. Let’s go ! »

Sophie Ducharme est la vice-présidente de l’offre conseil distinctive, gestion privée/entreprises, Banque Nationale du Canada. Notaire de formation, elle souhaite aider, accompagner et rendre la compréhension des finances et du droit accessible à tous. Gestionnaire centrée sur l’humain et sur l’écoute, Sophie est un véritable vent de fraicheur dans le domaine du droit et de la finance. Femme authentique et passionnée, elle s’implique de différentes façons : membre de la Chambre des notaires du Québec et planificatrice financière, membre du conseil d’administration de XP_Montréal, présidente du conseil d’administration du Chaînon, etc. Aujourd’hui, Sophie Ducharme choisit de s’engager à Leucan en joignant la cohorte des Audacieuses 2023.

Accepter de faire partie des Audacieuses pour Sophie était une décision personnelle. Plusieurs motivations l’ont aidée à dire oui. La cause de Leucan est l’une d’entre elles. « En fait, le cancer, c’est une maladie qui me touche et touche ma famille depuis que je suis enfant. C’est la première chose qui m’est venue en tête. »

Les rencontres. Parmi ses motivations, les rencontres qu’elle a faites et les rencontres qu’elle fera grâce à ce projet. Chacune des femmes qui l’ont approchée était un coup de cœur. « Elles se sont mises à me parler de leur expérience comme Audacieuses. Je les écoutais et je me sentais des leurs. Je me disais : c’est tellement quelque chose que je ferais. C’est un geste fort pour une cause forte avec des gens de cœur. »

S’entourer de bonnes personnes et s’engager auprès de belles causes fait une grande différence dans une vie. Sophie l’a compris. « J’aime m’engager pour des causes importantes entourée de belles personnes. Je suis une personne d’équipe alors de faire partie intégrante d’un projet plus grand que moi, faire partie d’une gang, j’adore cet aspect des Audacieuses. »

Se rassembler autour d’un projet qui fait du bien

Une femme à un poste de direction est un accomplissement qui peut venir avec des réalités méconnues : se sentir seule, parfois incomprise. Faire partie des Audacieuses pour Sophie, c’est de se retrouver entourée d’autres femmes ayant des parcours similaires au sien. « On peut se sentir toute seule de sa gang parfois. De se retrouver avec neuf autres femmes qui, comme moi, ont le guts de faire ça pour les bonnes raisons, ça va nous faire du bien de se rassembler ensemble, avec la même fougue et le même objectif. »

Même si ces femmes ont des histoires incroyables, elles restent des femmes normales. Rassembleuse, Sophie souhaite montrer à toutes celles qui rêvent, qu’elles peuvent être ambitieuses. Elles aussi peuvent tout accomplir. « Oui, on est des femmes accomplies, mais je souhaite rendre le projet le plus accessible pour tous parce qu’au final, nous sommes toutes des femmes ordinaires, mais qui sommes prêtes à poser un geste puissant, fort. »

Plan de carrière : être heureuse, tout simplement

Bien que Sophie Ducharme semble avoir rédigé un plan de carrière élaboré, son plan est plutôt simple : « Ce qui me tient à cœur, ça peut faire téteux, mais moi, mon but dans la vie, c’est d’être heureuse. Je n’ai jamais eu de plan de carrière. En fait, mon plan de carrière est d’être heureuse puis de rendre les gens heureux autour de moi. »

Femme de cœur dotée d’une grande ouverture d’esprit, elle s’intéresse aux autres. Les rencontres d’idées avec des gens de cœur l’influencent dans son quotidien. « Pour devenir meilleur, pour être bienveillant, il faut s’intéresser aux gens, prendre à cœur les choses et être curieux. La curiosité, c’est l’antidote du jugement. Si chacun d’entre nous, à notre échelle, on peut faire des petits pas et poser des gestes, on peut changer les choses. »

Si les rencontres humaines l’influencent, Sophie influence par son humanité et ses gestes concrets. « J’influence beaucoup par l’exemple. En fait, je ne veux pas rien imposer et je ne prétends pas détenir la vérité absolue. Un partage d’idées, des échanges, mais aussi des gestes et des comportements, c’est comme ça que l’on peut influencer positivement les autres. »

Aider à briser la solitude

L’angoisse, le manque de soutien, un diagnostic d’anxiété généralisée marquent l’histoire de cette Audacieuse. D’une certaine façon, Sophie se reconnait dans la douleur vécue par les enfants membres de Leucan. Elle souhaite trouver un moyen pour améliorer l’enfance de ces jeunes, pour aider toutes les petites Sophie qui, comme elle, peuvent se sentir un peu seules parfois.

« J’ai reçu un diagnostic d’anxiété généralisée à l’âge de 12 ans. Dans ce temps-là, les médecins, ils ne savaient pas ce que j’avais. Ce qui fait que la petite Sophie, elle a eu… zéro soutien. Quand tu es enfant, tu te débrouilles seule pour te créer une façon de survivre. Tu penses que tu es toute seule là-dedans. Je veux aider pour qu’ils ne se sentent plus seuls. »

Anxieuse face au geste qu’elle s’apprête à réaliser ? Certainement. Malgré tout, sa nervosité n’aura pas le dessus. Elle veut vivre sans regret.

« Je me sens stressée, mais je pense que c’est normal… ? Il y a les cheveux et la levée de fonds aussi. Dans la vie, il faut oser et ne pas passer à côté d’opportunités comme Les Audacieuses. La vie est trop courte pour les regrets. Let’s go ! »

L’audace est un choix

Participer aux Audacieuses, c’est un choix. Une décision volontaire que Sophie a eu l’audace de prendre.

« Il y a des gens qui peuvent traverser leur vie sans jamais avoir été audacieux, alors que je ne pense pas que tu traverses toute ta vie sans avoir fait preuve de courage. J’ai été courageuse plusieurs fois dans ma vie par obligation, pour m’en sortir. Alors que j’ai choisi d’être Audacieuse. »

D’ici à son rasage, Sophie espère insuffler sa joie de vivre, et sa bonne humeur contagieuse. Elle a une liste de souhaits pour sa participation :

« Je veux apporter de la légèreté et de la joie. Je veux être fière de moi. Je veux être fière de toutes ces femmes qui participent avec moi. Aussi, j’espère que ça va apporter de l’argent parce que je travaille dans une banque. Faut que ça serve pour la collecte et pour les familles de Leucan. »